6 septembre 2006
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6 septembre 2006
Minuit treize.
La chaleur qui étouffe, volets ouverts, fenêtre ouverte.
Mais il fait toujours chaud. Et je suis toujours seule.
Il doit dormir à l'heure qu'il est.
Si longtemps que je n'avais pas dormi dans un lit VIDE.
Les petits bonheurs de chaque jours ont moins de goût.
Le thé à la fenêtre, le soleil sur le lit.
Toute seule, c'est moins.
Bien plus de deux ou trois ans que je ne m'étais pas retrouvée sur le net à cette heure ci.
La fumée de la cigarette qui monte au plafond.
Soupir.
Soupir et petit sourire en coin, aussi, parceque le manque de Lui ne serait pas, si je n'étais pas si outrageusement amoureuse...
5 septembre 2006
Le carnet
Bon, moi et les carnets/cahiers/jolis papiers c'est toute une histoire. Comme un petit faible, et c'est peu de le dire, pour toutes ces feuilles vierges où l'on peut tracer ses mots, et/ou ses maux. Jolie couverture, grain du papier agréable, occacasion particulière, il y a toujours eu dans ma vie des dizaines de carnets, dont beaucoup sont plein à présent. Mon dernier "journal" en date reste déséspérement vide, cf mon mal à écrire dont je parlais dans la note précédente. Ce matin donc, à la Fnac, joli petit calepin bleu nuit tout simple et tout plein de promesse. Que vais-je en faire? Ecrire, avec des phrase extrèment concises, ce que je fais dans la journée. Bien sûr, comme beaucoup de petits exercices littéraires de ce style, je risqe de ne pas aboutir à ce que je recherche et il n'est pas improbable que ce joli carnet bleu nuit soit rapidemment lassé de mon manque d'assiduité. Mais, qui sait ? Donnons-lui une chance.
5 septembre 2006
Seule, et le bruit des pas qui résonne.
Des mois et des mois qui passent, sans que je puisse écrire une ligne.
Quand tout va bien, il n'y a plus rien.
Plus rien dans la tête à par les petits oiseaux qui chantent.
Or très franchement, qu'y a t-il de plus chiant à écrire, je parle pour moi en tout cas.
Dans la douleur, j'étais très, très prolixe. Il fallait bien que ça sorte quelque part.
Dans mes premiers amours, j'écrivais aussi, il fallait bien que je réalise.
Dans mes déchirements, j'ai écris également, pour en sortir.
Dans mon bonheur, que dalle, pas le temps pas l'envie, rien.
Hier matin, il est parti.
Rien de grave, non, juste parti bosser une semain loin.
Celà se reproduira souvent.
Et dès que je suis seule, dans cet appartement, les mots fusent, le côté "bambi au pays des bisounours" s'en va, un peu.
Alors voilà, ce sera mon journal de la solitude.
Le journal du silence.
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